Présentation

Présentation parrainage enfant NEPAL

Nom : TAMANG

Prénom : JIKMHE

Date de naissance : 3 AVRIL 2012

Village : BENJANG

Région : TAMANG HERITAGE

PAYS : NEPAL

Prénom du papa : LAKPA

De la maman : TSERING

Profession : LAMA

Prénom de mon frère : DORJE

Age : 10 ans

Personnes vivant dans mon foyer nombre : 10

Papa, maman, mon frère, moi, mes deux grand père, une grand-mère, la sœur de mon papa, et deux tontons.

Culture de la famille : TAMANG D'origine Tibétaine

NEPAL

Population : 28,51 millions (2015)
République démocratique fédérale du Népal.

Katmandu. Population, 822 930 hab. (2006).

1,5 million avec sa banlieue


Région duTamang Héritage :

La zone est en état critique par endroit (le vieux Gatland est détruit à 80% ; Thuman également). De nombreuses personnes sont aujourd'hui incapables de reconstruire leurs maisons, les obligeant à rester pendant une durée indéterminée dans des abris en bois et tôles ondulées. La situation scolaire est elle aussi dans un état critique ; toutes les écoles de la zone sont en effet détruites ou en état inapproprié pour accueillir des enfants. Les cours se font donc de façon anarchique, avec un sous-effectif flagrant d'instituteurs et de moyens matériels. Deux ans après le tremblement de terre, plus aucune (ou presque) ONG n'intervient dans la région. Les solutions doivent donc venir d'initiatives personnelles ou de projets communautaires.

Occupant traditionnellement les moyennes montagnes du centre du pays, ils vivent principalement de l'agriculture et de l'élevage. Dans leurs contrées longtemps laissées à l'écart du tourisme et du développement, certains aspects de leur mode de vie ancestral restent inchangés depuis des siècles. L'accueil est simple, naturel, souriant. Le confort, plutôt rustique. Les maisons traditionnelles en pierre ne comptent qu'une ou deux chambres en plus de la pièce de vie.

Près de deux an après le terrible séisme qui a frappé le Népal en avril 2015, le pays peine à renouer avec les niveaux de fréquentation d'avant le tremblement de terre. Le marché français affiche un recul de près de 50%.

Outre l'effet du séisme dans l'esprit des voyageurs, les voyagistes français doivent faire face à une difficulté supplémentaire : celle du transport aérien domestique. Suite au crash d'un appareil en février dernier, ils ont décidé de ne plus utiliser la voie des airs, ce qui complique encore un peu plus la reprise de l'activité.

Malgré les milliards d'euros de dons, tout reste à reconstruire.

Les deux séismes du 25 avril 2015 et du 12 mai, qui ont fait près de 9 000 morts et détruit un demi-million de logements, ont pourtant entraîné une importante levée de fonds : les autorités népalaises ont recueilli près de 3,6 milliards d'euros de promesses de dons de la part des gouvernements étrangers et des donateurs individuels. Or, un an plus tard, les travaux de reconstruction n'ont toujours pas recommencé. Après des mois de retard, l'Autorité nationale de reconstruction vient à peine d'être créée.

« Cela prend du temps à cause des politiques », grogne Rameshawar, interprète rencontré au détour d'une allée. « Ils ont beaucoup de fonds, mais l'argent ne va pas au bon endroit. » Et le guide de prévenir : « Les dons des pays étrangers ne seront pas utilisés. » Assis sereinement derrière son bureau d'officiel, Lok Bahadur Lopchan, responsable du ministère népalais de l'Éducation dans la ville

de Charikot, tailleur et chemise de rigueur, invite son peuple à la patience.

« Après le séisme, la plupart des maisons ont été détruites. Tout le monde a souffert et beaucoup ont tout perdu, rappelle-t-il derrière ses lunettes rondes. De l'argent a été versé pour répondre aux besoins élémentaires, mais il faut regarder sur le long terme.

Blocus politique

On a demandé au gouvernement un plan de trois ans pour la reconstruction. Mais, à l'heure actuelle, il n'y a toujours pas de programme pour une reconstruction définitive. Certaines ONG, comme Plan International, font un bon travail, notamment dans la construction d'écoles temporaires. » Son discours est soudain interrompu par une des nombreuses coupures d'électricité. Sa mine devient grave. « Nous n'avons pas d'autre alternative que d'espérer. La reconstruction pourrait prendre dix ans. »

Pourquoi une telle lenteur ? Outre la période de mousson, survenue l'été suivant la catastrophe et rendant impossible toute reconstruction, le pays a été frappé par une grave crise politique. État le plus pauvre d'Asie du Sud-Est, le Népal, une démocratie fédérale depuis 2008, tourne au ralenti depuis le 20 septembre 2015, date de l'adoption de sa nouvelle Constitution. S'estimant marginalisés par le nouveau texte, plusieurs partis politiques représentant les provinces du sud du pays ont bloqué la frontière voisine avec l'Inde. Problème : le Népal est ultra-dépendant des livraisons de fuel de son voisin indien. Et si un compromis politique a été trouvé en février dernier, les coupures de courant sont toujours légion.

« La crise de la Constitution et celle du blocus ont probablement entraîné un retard de quatre à cinq mois », confie Mattias Bryneson, directeur Népal de l'ONG Plan International, dont l'action vise principalement à aider et à protéger les enfants. « Le délai de quatre mois pour la création de l'Autorité nationale de reconstruction, alors que les fonds sont là, est tout bonnement inacceptable », s'emporte-t-il.

Laissés-pour-compte

Loin des villes, près de l'épicentre du séisme, la situation demeure encore plus chaotique. Perdus dans les montagnes, à 2 500 mètres d'altitude, les habitants de la région semblent livrés à eux-mêmes. Officiellement, chaque famille impactée doit recevoir 1 780 euros pour la reconstruction de sa maison. Or, dans le village Shrestha a construit elle-même son abri de fortune en tôles, où elle vit seule avec ses deux enfants. « Le premier séisme du 25 avril 2015 a gravement endommagé ma maison et le second du 12 mai l'a terrassée », se souvient-elle avec émoi, devant les décombres de son ancien domicile.

Son salut, la Népalaise de 48 ans le doit à l'aide inespérée de son beau-père (le père de son mari parti), qui lui a donné des couvertures et lui a versé un peu d'argent. Comme elle, nombre de rescapés népalais ont dû avoir recours au système D : la famille ou la débrouille. Or, comble de l'ironie, le gouvernement a décrété que ceux qui avaient déjà reconstruit leur maison ne seraient pas indemnisés.

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